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Trop sollicité par la presse ce soir pour que nous poursuivions l'interview commencé tout à l'heure. Nous le laissons se reposer tout comme nous l'avons fait avec Mikel Astarloza, son compagnon d'échappée du jour.
Nous vous prions de vous reporter à demain pour trouver cette chronique de sa quinzième étape ! merci, Bonsoir !


Mardi 16 septembre
Juan Manuel GARATE
Cette chronique est rédigée avec une journée de retard, je vous prie de m'en excuser , mon temps n'était pas compressible !

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Avec le show que tu nous a fait, tu es tout pardonné !
Félicitations pour cette étape mémorable, on a regardé avec émotion crois moi, racontes un peu !

Juan Manuel GARATE
La première heure on roulait à une vitesse supersonique, mais on est quand même arrivé à sortir à 15, pas si facile! 2 autres nous ont rejoints plus tard.

J 'étais pas mal surveillé par les coureurs de l'échappée sur le final, dans ces conditions, c'est bien difficile de gagner, mais je pense sincèrement que j'étais le plus fort hier.

Arroyo revenait a chaque fois sur moi, j'avais quand même ds raisons de vouloir le surveiller quand on était devant à 4. L eproblème c'est que je pouvais en controler un, à choisir c'était plutôt Nuyens, mais comme Arroyo ne passait jamais devant,il était difficile à manier !

Dans ces conditions, j'ai préféré laisser sortir un espagnol, mais un espagnol qui roulait avec nous, et celui là c'était Garcia Dapena en plus chez lui, et voilà comment je l'ai laissé filer, ça s'est fait en un rien de temps, un coureur qui ne passe jamais, ça énerve !

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Tu as porté ton attaque décisive avant la première petite côte et ensuite dans l'autre tu as fait l'écart avec les 3 autres, pourquoi n'as tu pas porté ton estocade, toi le grimpeur, dans les portions les plus dures

Juan Manuel GARATE
Pour la simple raison que personne ne connaissait cette côte, même pas le directeur sportif.
Je me sentais très costaud, je lui ai dit et il m'a encouragé en me disant qu'il restait juste "un pétard" ( une petite bosse) c'est pour ça que j'ai attaqué juste un peu avant, dans la première petite rampe, mais quand je suis arrivé au pied oh suprise ce n'était pas la même limonade ! heureusement pour moi, pour les autres c'était aussi dur et même certainement plus que pour moi

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Tu aurais pu t'associer avec tes copains Mikel Astarloza et José Luis Arrieta ?

Juan Manuel GARATE
Oui mais Arrieta il est trop imprévisible, quand il est dans une échappée il ne tient pas en place, il est très nerveux, il faut toujours qu'il tente sa chance de loin, il n'est pas assez patient, ça n'aurait pas été très prudent de m'associer à lui, il est difficile de s'entendre avec lui pour une échappée.
Avec Mikel j'aurai pu m'entendre bien mieux, mais à 16 il est très difficile de controler tout le monde.
Je pense qu'il m'a donné indirectement un grand coup de main en prenant de gros relais, et en bouchant souvent des trous.

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Merci de ces précisions qui seront très éclairantes pour les lecteurs de ta chronique, encore toutes nos félicitations, nous croyons aussi parce que nous avons vu ce que tu nous décrit, que tu étais probablement le plus fort dans cette étape,

Juan Manuel GARATE
Comme tu le sais ce n'est pas toujours le plus fort qui gagne ! Bonsoir, je vais au lit .

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Dors bien et à demain