La Chronique de |
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Etape
11
- Mardi
6 Septembre 2005 |
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la-vuelta.com
:
2ème grande étape de Montagne, aujourd'hui,
des nouvelles du temps ?
Benoit
Joachim : Tout le monde redoutait
depuis hier
de la pluie et des rafales de vent pendant les deux étapes
de montagne.
Hier il n'en n'a rien été et aujourd'hui,
plus surprenant encore, nous n'avons eu qu'une averse d'un
quart d'heure dans la descente du 3 ème col. Pourtant
la météo montre des orages violents dans la
zone, mais il semble que ce soit plutôt le sud de
la France qui ait écopé, tu en sais quelquechose.
la-vuelta.com
:
On en a encore eu les effets aujourd'hui avec de la casse
de matériel qui a pris la foudre d'où certaines
difficultés pour publier les informations du direct
avec une très bonne réactivité.
Mais bonne nouvelle, la vitesse de connection au site va
être encore augmentée pour atteindre après
le jour de repos une vitesse encore plus rapide.
Benoit
Joachim : Ok, si tu as un truc pour augmenter aussi
ma vitesse de connection avec les favoris, je suis preneur
!!!
la-vuelta.com :
rires ! Bon,
que dire sur la course d'aujourd'hui ?
Benoit Joachim : Après 3 km de course
il y avait déjà 13 gars qui sortaient.
Au km 15 , 13 devant, 10 en chasse, poursuivis par un peloton
de 80 coureurs, les autres cédant par l'arrière.
Entre le 20ème km et le 30 / 40ème, 5 abandons.
Tous ceux qui étaient vraiment lachés au km
20 ou un peu plus et devaient faire l'effort tout seul pour
revenir se sont retrouvés condamnés à
ne plus pouvoir revenir: c'est mission impossible. Tu es
laché au départ lorsque ça roule très
fort, tu es condamné, c'est ce qui est arrivé
à certains.
la-vuelta.com :
Comment vont les jambes après tous ces cols?
Benoit
Joachim : Je me sens moins
fatigué qu'hier où j'ai eu un grand coup de
fringale qui m'a mis à pied.
J'ai laché prise à 11 km de l'arrivée.
Tous les Discovery restant en course étaient dans
le peloton au pied du col.
Arriver avec le peloton au pied du dernier col dans une
étape en comportant plusieurs est très sécurisant,
car lorsqu'on n'a qu'un rôle d'équipier, ce
qui est mon cas, on sait qu'on a une bonne marge pour arriver
dans les délais, ce qui permet de monter au train
sans se mettre sur la paille et économiser de l'énergie
pour l'équipe. Je savais qu'il me restait 40' pour
faire 10km, c'était tranquille.
La bonne gestion de l'effort est très importante
pour un équipier.
la-vuelta.com
:
Dans cette stratégie d'économie d'énergie,
avec combien de retard arrives tu?
Benoit
Joachim : Je ne sais pas, je n'ai pas vu de panneaux
indiquant le temps à l'arrivée par rapport
au premier, c'est vraiment mal organisé. Il y a le
panneau 1 jour sur 3 ou 4 . Aujourd'hui rien ??? lorsque
je me suis retourné, il n'y en avait pas . Ce n'est
pas le cas sur le Tour de France, il y en a un à
chaque étape . On en reparlera le jour du prochain
Chrono
la-vuelta.com :
Au sujet de l'équipe, peux tu nous dire, en ce jour
un peu spécial pour la Discovery channel, comment
elle va ?
Benoit
Joachim : Toute l'équipe
managée par Johan Bruyneel notre Directeur sportif
assisté de Dirk De Mol, se porte très bien.
Nous savons que nous n'avons pas la meilleure équipe,
mais nous nous comportons de façon tout à
fait honorable, avec notamment 2 coureurs dans les 10 premiers.
la-vuelta.com
:
Comment avez vous réagi à l'article texan
annonçant un retour possible de Lance Armstrong au
Tour de France 2005, tu te doutes bien que c'est un sujet
que nous ne pouvons pas éluder.
Benoit
Joachim : ce n'est ni à moi, ni à
l'équipe de réagir, mais à l'intéressé
de savoir où il en est, je n'en pense rien de plus.
la-vuelta.com :
Revenons à la Vuelta alors. Où en sont vos
deux leaders ?
Benoit
Joachim : On va plutôt parler d'hommes protégés,
car un vrai leader c'est un coureur comme lance Armstrong.
Ils sont très réguliers. les places paraissent
assez stabilisées, mais la deuxième semaine
de course peut être révélatrice sur
les états de fraicheur des coureurs. Danielson a
la jeunesse, Beltran l'expérience, et ce paramètre
n'est pas négligeable pour la suite.
la-vuelta.com
:
Parlons du rôle des équipiers, pourrais tu
préciser au public, en quoi consiste l'aide des équipiers
à des leaders qui sont dans votre cas, plutôt
des coureurs protégés.
Benoit
Joachim : Dans un peloton qui fait souvent 300m
de long , dans lequel il faut aller chercher des bidons
5 fois en produisant un effort plus ou moins violent selon
la vitesse à laquelle il roule, ou des jaquettes
de protection contre le froid ou autres vêtements,
il y a une dépense d'énergie importante qui
est épargnée aux leaders.
Le plus important c'est la responsabilité de ramener
les leaders sur le devant de la course au pied des cols,
car entamer une difficulté en queue de peloton ce
n'est jamais bon. C'est donc à nous de faire les
efforts et de protéger le ou les leaders du mieux
que l'on peut en remontant par le côté le flux
central du peloton. C'est souvent là qu'on prend
du vent et que les équipiers sont importants car
en cas de vent latéral, qui est courant, il est toujours
plus difficile de passer côté protégé,
il faut donc opter pour la solution la plus difficile pour
remonter.
Il y a aussi les crevaisons. Dans le cas où la voiture
n'arrive pas et que ça chauffe devant on en est encore
à passer notre roue au leader .
En cas d'ennui mécanique ou d'immobilisation, chute
ou autre, les équipiers doivent attendre le leader
à 1 , 2, 3 , ou plus, cela dépend de la vitesse,
de la situation de course au moment T, et font l'effort
pour lui permettre de réintégrer avec le moins
de fatigue possible, mais quelquefois, ses forces sont mises
elles aussi à contribution, quand le retour est difficile.
la-vuelta.com :
Que penses-tu d'un coureur qui transgresse impunément
ou presque les règles édictées pour
tous les coureurs, alors qu'un autre qui en fait autant
est pénalisé de façon 6 fois plus sévère
? et question subsidiaire au coureur qui a l'habitude des
chronos et des meilleurs choix de trajectoires, que tu es:
quel est le temps qu'a pu gagner ce coureur en coupant autant
de virages à travers les balises de milieu de route
qu'il l'a fait pendant le chrono de Lloret del Mar?
Benoit
Joachim : Je vais répondre
d'une autre façon si tu le permets. Le vrai fautif
c'est
l'organisateur: un blâme sans hésitation. Un
grand tour doit être capable de bloquer la route en
son milieu. Imagine: si hors retransmission TV, un parent
ou n'importe qui d'autre passe en voiture dans le passage
situé de l'autre côté des balises et
protège le coureur du vent , " soi disant sans
le vouloir"quel recours y a t-il ? Non ce n'est pas
sérieux, c'est laisser la porte ouverte à
des dérives incontrolables qui peuvenet tenter les
coureurs.
D'ailleurs ce n'est pas un coureur et 1 autre d'une autre
équipe qui ont été pénalisés,
mais une dizaine.
De plus, lorsque la vitesse est très rapide, il faut
couper les virages pour ne pas ralentir. Installer des balises
au travers desquelles il est très facile de passer
est beaucoup trop tentant pour un coureur qui doit choisir
entre freiner ou transgresser une règle bancale!
Comment pénaliser un coureur qui a franchi une balise
ou celui qui en a franchi 50 ou 100 ? ça n'a pas
de sens, sachant que tout le monde n'est pas surveillé
de la même façon
!
la-vuelta.com
:
Que penses tu du fait que le commissaire de course qui suivait
Heras ne lui ai pas signalé qu'il était en
infraction, et que cela allait lui valoir des pénalités
de retard s'il continuait ?
Benoit
Joachim : Nouveau blâme pour l'organisation,
car en effet ce n'est pas normal.
Cela montre bien que ce qui est en cause c'est le laxisme
de l'organisation qui définit des règles telles
qu'elles se prêtent à une interpétation,
disons très souple .
la-vuelta.com :
Je n'insiste donc pas sur la question du temps gagné,
que nous estimons nous, être de 15 à 25 secondes
sur un parcours de 48km.
Dans un autre ordre d'idée, quel est le programme
de demain ?
Benoit
Joachim : le transfert, surtout,
c'est à dire 3h à 3h et demie de voiture !
Toutes les équipes sont dans l'obligation de procéder
à leur transfert demain, sauf une ! devine laquelle?
la-vuelta.com
:
Bon, tout le monde aura compris. Et où est ton hotel
ce soir ?
Benoit
Joachim : Au pied du Col, c'est à dire à
15 km de l'arrivée. Lever tôt, petit déjeuner
à 8h1/4. départ à 9h en voiture, arrivée
vers midi midi et demi. Repas à 1h. sieste à
partir de 14h. De 15h à 17h vélo en équipe
probablement. de 17h à 18h massages avec nos 4 masseurs.
Mentalement on ne peut pas dire que ce soit repos repos!
la-vuelta.com :
Bon eh bien on te laisse essayer de prendre un peu d'avance
ce soir ! à demain
|
JOUR |
ÉTAPE
PARCOURS |
KMS |
Sam.
27 Août. (C.M.I.)
|
1ère
Granada - Granada |
7 |
Dim.
28 Août. |
2ème
Granada - Córdoba |
189.3
|
Lun.
29 Août. |
3ème
Córdoba - Puertollano |
153.3 |
Mar.
30 Août. |
4ème
Ciudad Real - Argamasilla de Alba |
232.3
|
Mer.
31 Août. |
5ème
Alcázar de San Juan - Cuenca |
176 |
Jeu.
1 Sep. |
6ème
Cuenca - Estación de Esquí Aramón Valdelinares
|
217 |
Ven.
2 Sep. |
7ème
Teruel - Vinaròs |
212.5
|
Sam.
3 Sep. |
8ème
Tarragona (Rambla Nova) - Lloret de Mar |
189 |
Dim.
4 Sep. (C.M.I.)
|
9ème
Lloret de Mar - Lloret de Mar |
48 |
Lun.
5 Sep. |
10ème
La Vall d’En Bas - Estació d’Esquí
d’Ordino-Arcalís (Andorra) |
206.3
|
Mar.
6 Sep.
|
11ème
Andorra - Estación de Esquí Aramón
Cerler |
186.6
|
Mer.
7 Sep. - REPOS - DEPLACEMENT
|
|
|
Jeu.
8 Sep.
|
12ème
Logroño - Burgos |
148 |
Ven.
9 Sep.
|
13ème
Burgos - Santuario de la Bien Aparecida (Ampuero) |
196 |
Sam.
10 Sep. |
14ème
Nestlé / La Penilla - Lagos de Covadonga |
172.3
|
Dim.
11 Sep. |
15ème
Cangas de Onís - Estación de Esquí
Valgrande / Pajares |
191 |
Lun.
12 Sep. - REPOS - DEPLACEMENT |
|
|
Mar.
13 Sep. |
16ème
León - Valladolid |
162.5
|
Mer.
14 Sep. |
17ème
El Espinar - La Granja de San Ildefonso |
165.6 |
Jeu.
15 Sep. |
18èmeÁvila
- Ávila |
197.5
|
Ven.
16 Sep. |
19ème
San Martín de Valdeiglesias - Alcobendas |
142.9
|
Sam.
17 Sep. (C.M.I.) |
20ème
Guadalajara - Alcalá de Henares |
38.9
|
Dim.
18 Sep. |
21ème
Madrid - Madrid |
136.5 |
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