Etapes 1
 Palacio Condes de Gómara  Ermita del Mirón  Vista del Duero y Parador |
Soria
- 5 ème étape Soria se situe sur la rive droite du "Douro"Soria, à 1056 mètres d'altitude. La ville a inspiré de nombreux poètes, comme Bécquer, Machado ou Gerardo Diego. Nombre d'édifices à Soria sont de style roman, mais le style Renaissance a laissé également son empreinte sur de nombreuses demeures et bâtiments publics. Elle possède un grand intérêt esthétique et se fond dans le paysage qui l'entoure. Les origines de Soria, lointaines sans doute, sont néanmoins incertaines. La cité fut reconquise par Alphonse le Batailleur, roi d'Aragon. Peu de temps après, elle fut cédée au royaume de Castille et devint le chef-lieu d'une région d'une grande valeur stratégique et politique. Jean Ier, en 1350, y réunit les États généraux. Soria était régie selon ses propres lois (" fuero "). Par la suite, la ville sembla s'endormir et se recueillir dans le calme médiéval. Le rouge est la couleur dominante à Soria : celle de la terre, des tuiles de ses maisons et des édifices. Il ne reste du château, autour duquel se rassembla la population, que deux enceintes concentriques, la place d'armes, une grande citerne et des vestiges de la tour et des murailles. La ville entière est un musée. Ses rues sont tranquilles et lourdes de cette gravité contemplative qui caractérise si bien les villages de Castille. Ses églises se caractérisent par une sobriété et un mysticisme profond et simple, propres aux églises médiévales. Le temps a modelé, usé et enrichi la pierre des portiques, la beauté mystique des retables. |
 Plaza del Pilar  Aljafería  Basílica del Pilar 
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Zaragoza
- 5 ème étape
Située géographiquement au centre de la communauté autonome d'Aragon, Saragosse s'élève sur la rive droite de l'Èbre. Ses habitants vénèrent depuis toujours leur bien-aimée Virgen del Pilar, qui, apparemment, les a aidés à maintes reprises lors des conflits qui ont secoué le territoire dans le passé. Aujourd'hui, Saragosse est au centre des communications et du réseau routier de la communauté autonome. le patrimoine de Saragosse est très riche, fruit de plus de deux mille ans d'histoire. Les Ibères, les Romains, les musulmans, les juifs et les chrétiens laissèrent leur empreinte sur la ville, appelé aussi la " ville des quatre cultures ". Saragosse fut une colonie romaine entre 19 et 15 av.J.-C., appelée " Cesaraugusta " en l'honneur de son fondateur, l'empereur César Auguste. La vieille ville de Saragosse a maintenu presque inchangé le tracé de la ville romaine, entre le Coso et l'Èbre. Il reste en outre des vestiges de ses remparts, des cloaques, du théâtre, des pavements et des magnifiques mosaïques, qui nous rappellent l'importance dont jouissait la colonie à l'époque. Pendant la guerre d'Indépendance espagnole, la ville fut assiégée par l'armée de Napoléon, ce qui eut des conséquences catastrophiques : les pertes en vie humaines, en bâtiments et en œuvres d'art furent incommensurables et la ville fut pratiquement rasée. Peu à peu, grâce à l'effort de ses habitants, une nouvelle ville renaquit de ses cendres et la révolution industrielle la préparera pour le XXè siècle. Suivant le style français, on y construisit de grandes avenues et des places bordées d'édifices de style historique, éclectique et moderniste. voir aussi www.tourspain.es |
Soria Natural (Soria) - Zaragoza 165 Kms
Cette étape de plat qui ne comporte pas de reliefs montagneux, est favorable à une arrivée massive et donc aux sprinters.
Commentaires de Tony Rominger
Après un premier tronçon neutre, le départ aura lieu à Soria Natural (Soria), en direction de Zaragoza qui figure dans l'histoire de la Vuelta comme la première ville de départ de la Vuelta lorsque les organisateurs ont décidé de en 1995 de la programmer en septembre. Cette édition 95 a été remportée par Laurent Jalabert.
En 1994 j'ai gagné la dernière édition de printemps de la Vuelta, avec une arrivée à Zaragoza. Je l'ai emporté après avoir revêtu le maillot jaune de la première à la dernière étape.
Cette Vuelta de 1994 donna lieu à un duel serré avec Laurent Jalabert.
Nous avons gagné à nous deux treize étapes. Les coureurs devront tenir compte du vent, car il y en a souvent et rester sur les gardes mais ils penseront toutefois plus à l'étape suivante.
