la-vuelta.com 2003 Commentaires généraux d'avant course

Depuis la programmation en 1995 de La Vuelta au début Septembre, l'année où Laurent Jalabert avait remporté l'épreuve, récoltant une moisson d'étapes, la course n'a cessé d'augmenter son taux de popularité. Auparavant la vuelta avait lieu au printemps. Personne ne regrette aujourd'hui ce déplacement de saisons. Cette année l'originalité de la conception du calendrier d'étapes promet une somptueuse Vuelta 2003. Malgré les efforts fervents d'Unipublic, l'Espagne aura à déplorer dés l'année prochaine le retrait de deux équipes aux passés si glorieux qu'elles ont abondamment participé à la légende des grands tours et du cyclisme professionnel dans son ensemble, la Banesto et la Once. La Kelme quand à elle n'en mène pas large avec des problèmes financiers qui l'ont empêché durant quelques temps de pouvoir payer tous les coureurs, ce qui a amené certains d'entre d'eux à chercher asile vers des cieux financièrement plus confortables. Seule L'équipe Euskaltel tire bien son épingle du jeu, avec des bons résultats liés au fait que le sponsor a renouvelé son contrat jusqu'en 2006.	Unipublic, l'organisateur, ( homologue de ASO pour le Tour de France et RCS pour le Giro), n'hésite pas à proposer des étapes spectaculaires en vue de renforcer constamment l'attrait du Tour d'Espagne par des moyens autres que financiers. On sait que les difficultés financières ont amené l'organisateur à faire financer le maillot de ORO par 3 sponsors (3 millions d'euros en tout). Unipublic hésite tellement peu qu'il a sans doute poussé le bouchon un peu loin l'année passée en proposant de répartir 36 équipes en deux pelotons à un intervalle d'une heure, la première semaine, les 18 meilleures étant sélectionnées pour le reste de l'épreuve pendant les deux semaines restantes. Ce projet qui a le mérite de chercher à renforcer l'attrait du show la-vuelta dans le but de permettre de mieux le doter financièrement grâce à des rretombées accrues pour les sponsors, médias, partenaires et intervenants institutionnels et économiques, n'a pas été retenu. Mais qui sait ce que nous réserve encore Unipublic pour mieux assoir la montée en puissance de la vuelta et mieux convaincre les coureurs étrangers d'y participer ?